Ces îles paradisiaques, 1000 fois plus radioactives que Tchernobyl

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Les îles Marshalls, dans l’océan Pacifique, ont des airs paradisiaques. Toutefois, une partie des îles est hautement radioactive. Elle pourrait même surpasser celle de Tchernobyl et Fukushima…


C'est du moins ce que suggère une récente étude, publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Entre 1946 et 1958, les États-Unis y ont effectué 67 tests pour la bombe atomique. À l'époque, les îles étaient un territoire américain. Deux atolls, Bikini et Enewetak, sont particulièrement visés, puisqu'ils servaient de «point d'impact» (ou «ground zero», terme désignant le lieu précis d'une explosion, principalement utilisé en parlant de nucléaire).

Able nuclear test at Bikini atoll 1946

Photo d'un test sur l'atoll Bikini, en 1946 Crédit : Wikimedia Commons

C’est là que le plus gros test nucléaire jamais mené par le pays, le test Bravo en mars 1954, est survenu.

Près de 60 ans plus tard, des chercheurs de l'Université Columbia considèrent que le niveau de radiation demeure très élevé - allant même jusqu'à surpasser plus de 1000 fois celui de Tchernobyl ou de Fukushima à certains endroits.

Le désastre nucléaire de Tchernobyl est lié à l'explosion d'une centrale en ex-URSS en 1986, alors que l'autre a été causé par un tsunami et un tremblement de terre au Japon en 2011.

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Les peuples indigènes qui y vivent ont même ressenti des effets sur leur santé. Des milliers de personnes ont été relocalisées au cours des années.


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