Jusqu'à un mètre d'érosion côtière par jour. Voyez où.

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Selon une nouvelle étude, avec une cadence d'érosion six fois plus rapide que la moyenne historique des cinquante dernières années, certaines côtes de l'Arctique canadien reculent de près d'un mètre par jour. C'est ce qu'ont révélé des vols de surveillance. Tous les détails ici.

Les tempêtes dans l'Arctique canadien emportent de plus en plus de pergélisol côtier - un sol gelé - qui est exposé lorsque la glace de mer fond en été.

Les résultats mettent en évidence les changements en cours dans la région, le réchauffement du climat entraînant des saisons d'été plus longues. En Sibérie, le pergélisol riche en carbone s'est réchauffé de 0,9 °C au cours de la dernière décennie seulement. Or, cette terre dégelée libère des quantités astronomiques de CO2 et de méthane.

La glace de mer fond plus tôt et se reforme plus tard dans l’année, exposant ainsi le littoral et offrant plus de possibilités aux tempêtes de causer des dommages. En mai dernier, la glace de mer a été la deuxième plus petite jamais enregistrée à cette époque de l’année.

Cette perte de glace est l'une des principales raisons pour lesquelles les modèles climatiques prédisent depuis longtemps que le réchauffement causé par l'Homme serait au moins deux fois plus rapide dans l'Arctique qu'ailleurs. Lorsque la glace de mer très réfléchissante fond en raison de températures plus élevées, elle est remplacée par la mer bleu foncé qui absorbe plus d'énergie solaire, ce qui entraîne plus de fonte et donc, plus d'érosion. Une spirale infernale.

Source : Université d'Édimbourg

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