APERÇU : Septembre nous en fera voir de toutes les couleurs

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L’été 2021 s’est déroulé de façon peu traditionnelle à plusieurs égards : en plus d’un mois de juillet qui a été plus froid que le mois de juin, il est prévu que septembre ait un déroulement opposé à la normale. Un scénario qui ne s’est produit que cinq fois dans les 80 dernières années.


EN BREF :

  • Un mois qui sort de l'ordinaire ;

  • Un début plutôt frisquet ;

  • Une finale qui rappelle l'été.


Après un mois d’août riche en températures caniculaires, voilà que le mois de septembre débuterait avec de la fraîcheur… pour se terminer avec une anomalie positive. Habituellement, lorsque août est largement au-dessus des normales, septembre suit cette tendance chaude.

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Dans la première semaine, la province aurait droit à des variations de températures près des normales saisonnières. Cependant, voilà que la situation connaîtrait un revirement inattendu dans la deuxième semaine : le creux qui était positionné dans les Prairies canadiennes dans la première semaine glisserait vers la province, entraînant ainsi une anomalie plus fraîche. La première moitié du mois est normalement environ 4 °C plus chaude que la deuxième, ce qui ne serait pas le cas cette année.

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L’été en rappel

Dans la seconde portion du mois, une remontée de la chaleur en provenance du sud des États-Unis s’opérerait, permettant au mois de se terminer au-dessus des normales. Bien qu’un tel déroulement de septembre soit inhabituel, le mois ne s’annonce pas historiquement chaud, simplement légèrement au-dessus des normales, de l’ordre de 0,5 °C à 1 °C. Le potentiel de voir des 30 °C est possible, bien qu’il soit assez mince. Entre le début et la fin du mois, le sud du Québec perd normalement environ 2 degrés par semaine : les maximums de jour passent de 24 °C à 16 °C.

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Un tel scénario est assez rare au Québec, mais il arrive que le mois de septembre surprenne. En 2017, par exemple, la province n’a connu aucune canicule de l’été. C’est seulement après l’équinoxe, du 24 au 27 septembre, qu’on a connu une canicule. La province a donc observé un scénario contraire, avec une moyenne de 16 °C la première moitié du mois, pour se terminer avec des 20 °C. Ce qui ajoute à la rareté de ce phénomène : le soleil est moins fort et la durée du jour baisse graduellement, ce qui ne favorise pas l’installation de la chaleur.

Les tropiques sous surveillance

Le mois de septembre est également synonyme de l’apogée de l’activité tropicale. Cela signifie que des bulles d’air chaud ou froid pourraient atteindre le Québec selon la trajectoire des systèmes. Ceux-ci ont effectivement un impact sur le courant-jet, qu’ils soient positionnés dans l’Atlantique ou le Pacifique.

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