Allergies saisonnières : plus de pollen dans l’air et plus de gens incommodés

Si vous n’avez jamais eu d’allergies saisonnières auparavant, il est possible que vous en développiez bientôt. La saison des allergies s’étire au fil des ans à cause du réchauffement climatique.

Plus les gels sont tardifs, plus l’herbe à poux s’épanouit et produit des fleurs relâchant des grains de pollen.

La saison étant prolongée, plus de gens risquent de développer une réaction allergique. Un plant d’herbes à poux peut produire des milliards de grains de pollen.

« Il y a plus de pollen dans l’air, donc on franchit des seuils tellement élevés que même les personnes peu allergiques finissent par développer une allergie », souligne Claude Lavoie, biologiste et professeur à l’Université Laval.

La saison des allergies est en voie de se prolonger jusqu’à la fin octobre.

Environ 8 % des Québécois sont incommodés par des allergies saisonnières. Ce pourcentage grimpe à 20 % dans les régions plus au sud, notamment en Montérégie.

L’une des solutions à ce problème est de mettre en place des programmes municipaux de fauche d’herbe à poux dès qu'elle commence à pousser en bord de route. Selon M. Lavoie, cette démarche est toutefois plus facile à dire qu'à faire.

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