90 rivières jouissent toujours de leur liberté

Barrages, réservoirs et ports marins ne sont que quelques exemples d’infrastructures qui ont modifié les cours d’eau de la planète. À ce jour, seulement le tiers des grandes rivières n’a jamais été transformé par l’humain.


C’est ce que révèle une récente étude réalisée notamment par le département de géographie de l’Université McGill et publiée par la revue Nature.

Plus précisément, ce sont seulement 90 des 250 grandes rivières de la Terre qui coulent librement. La majorité d’entre elles se trouvent en Arctique et dans les bassins congolais et amazonien, des endroits peu visités par notre espèce. Ces données sont le résultat de dix ans de travaux.

Ces cours d’eau sont indispensables à la survie humaine puisqu’ils offrent des ressources vitales, comme les poissons et bien sûr, l’eau potable. On estime à des dizaines de millions le nombre d’individus qui dépendent de ces grandes rivières pour leur survie.

Ces modifications à l’écosystème ont aussi des conséquences directes sur la terre ferme, majoritairement pour l’agriculture. En effet, certaines cultures dépendent des sédiments et minéraux apportés par l’inondation des terres. Prenons l’exemple des barrages.

Leur construction réduit la connectivité entre les différents aspects de la nature puisque les sédiments et certaines espèces marines sont bloqués en amont de l’infrastructure qui les empêche de circuler librement.

Précisons que le Canada fait bonne figure alors que huit grandes rivières coulent toujours librement à travers le pays.


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