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Tous les cinq ans, depuis 1995, l’organisme Vélo Québec dresse le bilan de l’état du vélo dans la province. Mardi, il a rendu publique l’édition 2015 de cette grande enquête.

Vélo : les Québécois roulent de plus en plus


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    Mercredi 1 juin 2016 à 17 h 07 - Tous les cinq ans, depuis 1995, l’organisme Vélo Québec dresse le bilan de l’état du vélo dans la province. Mardi, il a rendu publique l’édition 2015 de cette grande enquête.


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    Et cette année, le rapport nous apprend que plus de la moitié de la population est constituée de cyclistes. Bien que la pratique n’ait pas fait un « bond spectaculaire », ce pourcentage reste tout de même très élevé.

    En chiffres absolus, le rapport précise que 4,2 millions de Québécois et de Québécoises font du vélo (parmi eux, un million d’enfants), dont 2,7 millions toutes les semaines. Pour près de 2 millions de Québécois, c’est même un moyen de transport. « À Montréal, d’ailleurs, le nombre de déplacements à vélo à des fins de transport s’est accru de 57 % entre 2008 et 2013 », estime le communiqué de presse présentant les grandes lignes de l’état du vélo au Québec. Et cet amour du bicycle est en croissance : il y a 600 000 Québécois de plus qui pédalent en 2015 qu’en 1995.

    Par ailleurs, une autre observation de cette étude a agréablement surpris la présidente-directrice générale de Vélo-Québec, Suzanne Lareau : « ma grande réjouissance, c’est de voir que la baisse de la pratique du vélo chez les enfants, qu’on avait notée entre 2010 et 2015, a été stoppée et même que l’usage du vélo chaque semaine chez les enfants a même augmenté » a-t-elle confié au micro de notre journaliste Mireille Roberge.

    Et les routes réservées aux cyclistes sont également en pleine expansion : « le réseau cyclable a progressé de 30 % depuis 2010 pour atteindre 12 000 kilomètres, ce qui est une bonne nouvelle puisque plus de la moitié des trajets à vélo se font sur le réseau cyclable québécois » relève le communiqué.

    Le vélo est également un moteur de l’économie provinciale et fédérale puisque les dépenses annuelles reliées à son marché ainsi qu’aux activités touristiques qui y sont liées atteignent 1,2 milliard de dollars, et font atterrir 150 millions de dollars dans les poches du gouvernement du Québec et 65 millions dans celles du gouvernement du Canada.

    Enfin, autre bonne nouvelle pour ceux qui aiment pédaler : les accidents sont en constante diminution depuis 20 ans, selon Mme Lareau. La raison ? La construction d’aménagements adaptés et donc plus sécuritaires, mais aussi l’augmentation du nombre de cyclistes : « plus vous avez de cyclistes dans les rues d’une ville, plus les automobilistes sont obligés d’y faire attention, sont obligés de ralentir d’où la diminution du risque d’accident » fait observer la PDG de Vélo Québec.

    Et fait intéressant : la pratique du vélo permet d’éviter les 900 000 tonnes de gaz à effets de serre qu’aurait généré l’utilisation de voitures.

    SOURCES : Vélo Québec

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