Un brasier ravage une usine de transformation du poisson
Quinlans plant in Bay de Verde pic.twitter.com/CNAgMhp2Oe
— Fred Barrett (@stormyfishing) April 11, 2016
Lundi 11 avril 2016 à 10 h 35 - Les autorités sont particulièrement inquiètes en raison des vents qui pourraient propager le feu au réservoir d’ammoniac.
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La moitié de la ville de Bay de Verde, dans l’est de Terre-Neuve, a déjà été évacuée. Déroulement des événements
Le feu se serait déclaré dans l’usine de transformation du poisson vers 5 h 30 lundi matin.
L’alimentation en électricité de la ville a été coupée vers 6 h 30 et l’accès à la localité a été bloqué, sauf pour les véhicules d’urgence.
Vers 7 h, des centaines de personnes résidant à proximité de l’usine avaient déjà été évacuées. Une école primaire a notamment été utilisée pour accueillir les personnes évacuées.
À 9 h, Gérard Murphy, le maire de la ville, a demandé aux services d’incendie de s’éloigner du brasier car la situation était trop dangereuse : la principale crainte provient des fumées toxiques qui pourraient émaner du réservoir d’ammoniac. La présence de grandes quantités de gaz propane représente également un danger.
Malheureusement la météo pourrait contribuer à la propagation des flammes. En effet, des rafales jusqu’à 60 kilomètres à l’heure soufflent sur la région ce lundi.
« La moitié de la communauté a été évacuée, et notre plan d’urgence a été mis en place après que j’ai déclaré l’état d’urgence. » a mentionné Gérard Murphy, le maire de la ville, en entrevue avec la CBC.
Comme la saison des feux de forêts commence plus tard dans l’année, aucun avion-citerne n’est disponible pour venir en aide à la communauté. Une valve de pression du réservoir d’ammoniac a toutefois pu être ouverte mais il est impossible de déterminer la quantité d’ammoniac toujours présente à l’intérieur.
Selon la CBC, environ 700 personnes travaillent dans l’usine lors de la saison forte. Des résidents des régions avoisinantes se rendent jusqu’à Bay de Verde pour y travailler. La fermeture de l’usine constituerait donc d’une tragédie pour l’économie locale.
Source : CBC
