Une maladie parasitaire tropicale au Nunavik ?
En rouge, le Cryptosporidium observé au microscope. (Crédit photo : Dr. Katherine Thivierge)
Lundi 2 mai 2016 à 7 h 43 - Des chercheurs du centre universitaire de santé McGill à Montréal (CUSM) ont découvert la présence d’un parasite microscopique généralement observé dans les régions tropicales chez des patients vivant dans le Grand Nord québécois.
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Selon une étude récemment publiée dans la revue PLoS Neglected Tropical Disease, la souche du Cryptosporidium hominis aurait été observée chez plusieurs personnes habitant au Nunavik.
Bien que commune dans les pays tropicaux, c’est la première fois qu’elle est découverte dans le Grand Nord québécois, chez plusieurs habitants de villages du Nunavik et du Nunavut. Il s’agit d’un parasite microscopique qui peut vivre dans l’intestin des mammifères, dont celui de l’humain, explique la Presse canadienne. Il se transmet par voie fécale orale au contact d’une personne ou d’un animal infecté. Il peut également être transmis par des eaux contaminées.
La maladie qu’il provoque s’appelle la cryptosporidiose. Celle-ci possède des symptômes tels que des diarrhées, des crampes et des vomissements. Il peut même s’avérer fatal pour les enfants en bas âge ou les personnes ayant un faible système immunitaire, comme les personnes porteuses du VIH par exemple.
Si un traitement existe et est accessible dans les pays les plus fréquemment touchés ou même les États-Unis, il ne l’est pas facilement au Canada : il est nécessaire de passer par un programme spécial afin de l’obtenir.
