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Autopsie d’une journée typique d’un hiver manqué. (photo : Jocelyn Roy)

Une journée bizarre à l’image de notre hiver


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 4 février 2016 à 7 h 57 - Tempête de neige, pluie verglaçante, pluie et douceur exceptionnelle, la journée de mercredi a été un peu bizarre, mais surtout à l’image de l’hiver doux qui domine la province.


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Mercredi matin, des avertissements de pluie verglaçante étaient en vigueur de Montréal à Chibougamau.

«C’est particulier de voir de la pluie verglaçante sur autant de régions la même journée. C’est à l’image de l’hiver actuel, qui a été généralement plus doux, tandis que les trajectoires des systèmes dépressionnaires ont favorisé les influx d’air doux en provenance du sud des États-Unis », décrit Marie-Josée Grégoire, chef météorologue à MétéoMédia.

Les villes dans le sud de la province ont été davantage exposées au cocktail météo mercredi. Il n’est pas exceptionnel de voir différents types de précipitations (neige, pluie, pluie verglaçante, grésil) durant une journée d’hiver.

Si le Québec était dans un hiver plus « normal », on se trouverait actuellement dans l’apogée du froid, qui correspond à la période qui s’étend du début janvier jusqu’à la mi-février. Les 36 jours les plus froids de l’année sont dans cette période.

Pourtant, mercredi, les températures ont dépassé la barre des 5 °C à Gatineau, Montréal et Sherbrooke. Sans compter que lundi, 5 records de douceur ont été battus, dont un remontant à 1954 à Rimouski.

Le sud de l’Ontario a aussi vu des températures anormalement douces mercredi, dépassant la barre des 7 °C à Kingston et 11 °C à Toronto.

La trajectoire en jaune est celle qui a affecté le Québec mercredi, permettant un influx d’air doux des États-Unis plus important. La trajectoire blanche est celle qui engendre les plus importantes tempêtes de neige comme celle du 29 décembre à Montréal. La trajectoire en bleu évite généralement le Québec.

« Durant un hiver normal, on connaît des transitions de précipitations rapides à environ 7 reprises. Cette année, le contexte est plus favorable en raison des températures plus douces », explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

L’autre aspect qui découle de l’hiver plus doux est la trajectoire des systèmes dépressionnaires. Mercredi, la ligne de la tempête était suffisamment au nord pour permettre à l’air doux du sud de monter. Résultat, on s’est retrouvé avec une tempête hivernale et des températures exceptionnellement douces durant la même journée.

Ce n’est pas la première fois que le Québec échappe à une tempête majeure. Du 23 au 24 janvier dernier, une tempête dont la trajectoire passait plus au sud, évitant le Québec, a laissé plus de 100 cm de neige sur la côte est des États-Unis.

La dernière tempête de neige significative remonte au 29 décembre dernier à Montréal. (photo : Hugo Pagné)

En fait, la dernière –et la seule- tempête importante remonte au 29 décembre, alors que Montréal a reçu 40 cm. C’est l’unique fois où la trajectoire de la tempête et les températures ont permis de provoquer une importante chute de neige.

D’ailleurs, cette situation s’est reflétée dans les quantités de neige en janvier. Montréal, Québec, Saguenay et Sherbrooke ont reçu deux fois moins de neige durant le mois. Du côté de Gaspé, on a enregistré près de trois fois moins de neige.

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