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Un an dans l’espace : l’impact sur le corps humain


Samedi 5 mars 2016 à 18 h 46 -

Après un séjour de 340 jours à bord de la station spatiale internationale, l’astronaute américain Scott Kelly est rentré ce mardi 1er mars de son voyage expérimental.


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Il a raconté vendredi, dans une conférence de presse tenue au centre spatial de Houston, au Texas, les difficultés de sa réadaptation à la gravité et à l’air terrestres.

Parmi les problèmes qu’il a relevés, les douleurs musculaires semblent être un des plus gros fardeaux de la vie après l’espace. « Se réadapter à la gravité sur la Terre est beaucoup plus difficile que de s’adapter à la microgravité dans l’espace » a expliqué l’américain. C’est pourquoi lors des retours de mission, les astronautes sont portés et ne marchent pas tout de suite après l’atterrissage. 

L’absence de gravité entraîne une atrophie des muscles et une diminution de la masse osseuse. De plus, la colonne vertébrale n’est plus sous le poids gravitationnel et donc, fait connu, les astronautes gagnent des centimètres dans l’espace ! Scott Kelly est revenu 3,8 cm plus grand ! Cela devrait cependant être temporaire. 

L’apesanteur a d’autres effets négatifs, comme des troubles de la vue causés par une augmentation du liquide céphalo-rachidien autour du nerf optique, ou encore le gonflement du visage et un odorat diminué. Les artères aussi sont touchées. Six mois dans l’espace pourraient entraîner un vieillissement équivalent à 20 ans sur Terre, selon certaines études.

« J’ai également un problème avec ma peau », a ajouté Scott Kelly. L’air de la Terre sur la peau laisserait une « sensation de brûlure », selon le scientifique, imputable au fait que dans l’espace, l’épiderme n’est confronté à aucune exposition. 

Le vaisseau Soyouz, qui a transporté Scott Kelly ainsi que son homologue russe Mikhaïl Kornienko a atterri lundi au Kazakhstan. 


Les deux astronautes ont passé le même nombre de jours à bord de la station spatiale internationale, dans le cadre d’une expérience visant à étudier les effets sur la santé, tant physiologiques que psychologiques, des longs séjours dans l’espace. Les résultats aideront à mieux préparer une éventuelle mission habitée vers Mars, dont le simple aller pourrait prendre plus de 9 mois. 

Avant leur départ et tout au long de leur séjour, ils ont dû se soumettre à de nombreux tests médicaux qui dureront encore une année après leur retour.

Le frère jumeau de Scott Kelly, Mark, a lui aussi participé, mais depuis la Terre. Les deux hommes ayant le même patrimoine génétique, les données recueillies sur eux pourraient être comparées et apporter des informations supplémentaires sur l’impact de la microgravité sur le corps humain.

Questionné sur ce qui lui a manqué le plus dans l’espace, Scott Kelly a répondu que l’absence d’eau courante était particulièrement difficile à vivre. Pas étonnant, donc, que la première chose qu’il a faite en rentrant chez lui fut ceci :


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