Tendance long terme : le grand combat de la douceur
La rédaction
Jeudi 16 avril 2015 à 18 h 28 - La douceur printanière sera quelque peu freinée au Québec d’ici la fin d’avril, en raison d’un blocage atmosphérique. Une brèche pourrait par la suite ramener les températures dans les normales au début du mois de mai.
Les gens qui rêvaient d’une vague de chaleur importante devront cependant attendre. Le patron météo actuel montre que les températures seront quelques degrés sous les moyennes la semaine prochaine, sans toutefois être dramatiques.
« Il y aura un blocage à la hauteur des Grands Lacs au cours de la prochaine semaine, ce qui aura pour effet d’abaisser les températures en Ontario et au Québec », explique Didier Robert-Lacroix, météorologue à MétéoMédia.
Ce contexte météo risque aussi d’ouvrir la porte aux précipitations récurrentes à cause de la proximité de la dépression stagnante en Ontario.
Ce creux à l’origine du temps plus frais devrait quitter la province au début mai. Si ce scénario se concrétise, les masses d’air chaud pourront monter plus facilement vers l’Ontario et le Québec.
Les moyennes de températures du 1er au 15 mai passent de 16 °C à 18 °C à Montréal et de 14 °C à 17 °C à Québec. Du côté de Gaspé, les maximums moyens sont de 11 °C le 1er mai et de 13 °C le 15 mai.
Mi-saison sous les normales
Depuis le début de la saison, les températures sont sous les normales au Québec. Le printemps climatologique, qui s’étire du 1er mars au 31 mai, est arrivé à mi-chemin. Malgré les récentes poussées de douceur, le bilan est actuellement de 1 à 2 degrés sous les normales dans le sud du Québec.
Dans l’est de la province, plus précisément en Gaspésie, le printemps pourrait être historique. Avec des températures de 2 à 4 degrés sous la moyenne, il pourrait être parmi les plus froids que la région ait connus.
Les précipitations sont quant à elles en déficit. La Gaspésie pourrait également fracasser le record du printemps le plus sec.
La fraîcheur n’a pas dit son dernier mot, du moins en avril. Le mercure redescendra sans doute sous zéro, le dernier gel survenant en moyenne le 28 avril à Montréal et 7 mai à Québec.