Séisme au Népal: la météo prépare une deuxième catastrophe

Dimanche 3 mai 2015 à 15 h 47 - Alors que le bilan ne cesse de s'alourdir à la suite du puissant séisme qui a secoué le Népal il y a neuf jours, un autre joueur s'invite dans le bal funeste. La mousson, synonyme de pluies diluviennes et de temps très chaud, risque de compliquer l'acheminement de l'aide humanitaire tout en facilitant la propagation des maladies.

Les premiers signes de la mousson, qui se font déjà sentir au Népal, font craindre le pire aux autorités. Le pays a connu plusieurs épisodes de forte pluie au cours des derniers jours et ceux-ci vont devenir de plus en plus fréquents avec le début de la saison humide. Celle-ci dure habituellement de juin à septembre au Népal. La course contre la montre est donc commencée sur les lieux du tremblement de terre. Les Nations Unies ont lancé, samedi, un appel pour recevoir des fonds supplémentaires afin d’acheminer le plus vite possible de l'aide humanitaire aux survivants.

« La détérioration rapide des conditions météorologiques à l'approches de la saison de la mousson est susceptible de présenter un défi logistique supplémentaire pour l'acheminement de l'aide humanitaire. Nous avons immédiatement besoin de financement supplémentaire pour continuer les opérations de secours », a affirmé samedi, dans un communiqué, la patronne des opérations humanitaires de l'ONU, Valérie Amos, qui est actuellement à Katmandou.

Les pluies torrentielles, associées à des glissements de terrain, pourraient compliquer le déplacement des secours. Elles pourraient également faciliter la propagation d’épidémies, comme le choléra. 

Pendant la mousson, le Népal connaît en moyenne 20 jours de pluie par mois et reçoit 280 mm de précipitations mensuelles.