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Voici quelques trucs pour mettre les chances de votre côté et en limiter les impacts négatifs.

Quatre trucs pour survivre au changement d'heure


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 30 octobre 2015 à 8 h 47 - Le changement d’heure est toujours une période d’adaptation pour notre corps. Certaines personnes se remettent plus facilement que d’autres de cette transition. Voici quelques trucs pour mettre les chances de votre côté et en limiter les impacts négatifs.

1-Prendre le contrôle de l’horaire

À première vue, reculer l’heure nous permet de dormir une heure supplémentaire le temps d’une nuit. Il est cependant suggéré de ne pas attendre avant d’ajuster votre horaire régulier. Par exemple, ce week-end, vous pourriez conserver les mêmes heures de lever et de coucher afin de ne pas bousculer votre horloge biologique.

Subir un changement d’heure équivaut à un décalage horaire. « Ça prend une journée (d’adaptation) par heure de décalage », explique Roger Godbout, professeur à l'Université de Montréal et chercheur à l’hôpital Rivière-des-Prairies. Le médecin suggère de modifier progressivement son horaire de repas et de sommeil au moins quatre jours avant le changement d’heure.

2-Une dose de lumière naturelle par jour

L’enjeu d’un changement d’heure à l’automne est aussi son impact sur la durée du jour. En reculant l’heure, le coucher du soleil se fait avant 17 h. Par ailleurs, on perdra environ 2 minutes de lumière par jour en novembre.

« Surtout à l’automne, c’est l’humeur qui est difficile au mois d’octobre et novembre. Il fait noir. Il n’y a pas de neige pour refléter la lumière. Les gens sont un peu plus maussades », ajoute M. Godbout. Pour contrer le manque de lumière, surtout si vous travaillez de 9 h à 17 h dans un bureau, il faut trouver une façon de profiter de la lumière. Une marche durant la pause du midi peut vous aider limiter les effets de la baisse de luminosité.

Photo : BoredPanda

Photo : BoredPanda

3-Lumière artificielle

S’il est difficile pour vous de profiter de la lumière naturelle, il y a toujours l’option de la luminothérapie. Celle-ci consiste à exposer les yeux à une lumière artificielle dont l’intensité et le spectre lumineux sont proches de ceux du soleil, mais sans infrarouges ni ultraviolets. Ainsi la lampe utilisée doit avoir une intensité lumineuse de 10 000 lux pour observer les changements biologiques. Le rôle de cette lumière est de réguler l’horloge biologique et d’assurer ainsi un bon réveil, une plus grande forme et une meilleure énergie. Le traitement est plus actif si l’exposition est réalisée durant une période de 30 minutes par jour dès le début de l’automne et de préférence le matin avant de commencer la journée. Cette thérapie serait efficace chez 50 à 80 % des personnes souffrant de ce trouble, mais les symptômes refont leur apparition dès que l’on cesse l’exposition.

4-Mélatonine ou pas?

Les suppléments de mélatonine sont de plus en plus vendus sans ordonnance sur les tablettes des pharmacies. Cette hormone est sécrétée naturellement durant la nuit et certaines études auraient démontré que la prise de mélatonine synthétique –très régulière- avant le coucher favorise le sommeil.

« Je ne conseille pas ça. C’est plus facile d’adapter nos heures de repas et nos habitudes de coucher plutôt que de prendre de la mélatonine », conclut Roger Godbout, professeur à l'Université de Montréal et chercheur à l’hôpital Rivière-des-Prairies.


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