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La présence de bactéries représente un réel danger pour la santé.

Important de tester l’eau d’une plage? Réponse ici.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 29 juin 2015 à 5 h 30 - Des milliers de vacanciers prennent d’assaut les plages du Québec chaque année, mais certaines d’entre elles sont souvent fermées en raison de la mauvaise qualité de l’eau pour les baigneurs. La présence de bactéries représente un réel danger pour la santé.

La surveillance de la qualité de l’eau d’une plage est complexe, surtout à cause des multiples sources de contaminants. « Ça peut être des émissaires d’eaux usées, des fosses septiques à proximité, vous pouvez avoir des terres agricoles, d’autres sources de contaminations naturelles sont aussi possibles comme des outardes ou des canards », explique Denis Gauvin, conseiller scientifique à l'Institut national de santé publique du Québec.

Certains gestionnaires de plages évaluent la qualité de l’eau sur une base régulière à l’aide de tests privés. Plusieurs exploitants participent également au programme Environnement-Plage, qui informe la population régulièrement de la qualité de l’eau. Les cotes d’évaluation pour les plages d’eau douce sont les lettres A (excellente), B (bonne), C (passable) et D (polluée).

Les autorités de la santé publique recommandent fortement de s’informer si les eaux sont testées en bonne et due forme. Si ce n’est pas le cas, le baigneur devra nager à ses risques et périls. « S’il n’y a pas d’analyses, c’est sûr qu’il est difficile de pouvoir juger de la qualité de l’eau », ajoute le conseiller scientifique.

Photo : Gérard Cleary

Photo : Gérard Cleary

Cyanobactéries : le rôle du climat et de l’humain

Certains cours d’eau sont plus problématiques depuis les dernières années, dont le lac Kénogamichiche et lac Vert (Saguenay-Lac-Saint-Jean), le Petit lac Saint-François (Estrie) et la baie Missisquoi (Montérégie). Le phosphore est le principal élément chimique qui favorise la croissance des cyanobactéries dans l’eau.

Les conditions météo peuvent engendrer un surplus de phosphore. La chaleur, mais aussi les pluies abondantes, accélèrent la prolifération des bactéries. Elles peuvent entraîner le « lessivage » des sols et l’écoulement de produits néfastes vers les bassins versants. De plus, les autorités gouvernementales reconnaissent que la problématique des cyanobactéries pourrait s’aggraver avec les changements climatiques, notamment en raison du réchauffement des températures et de l’intensité des précipitations.

En réalité, la météo est intimement reliée aux sources de contamination d’origine humaine. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques suggère notamment de « réduire les apports ponctuels en phosphore qui proviennent des rejets d’eaux usées non traitées ou insuffisamment traitées ».

L’amélioration des pratiques agricoles et forestières aiderait également à diminuer les rejets dans les milieux naturels. Les algues bleu-vert peuvent engendrer des problèmes de santé. « Si vous constatez la présence d’un bloom d’algues ayant l’apparence d’une peinture verte ou un amoncellement d’écume à proximité de la plage, on demande aux gens de ne pas aller se baigner à ces endroits-là », prévient M.Gauvin. Le contact avec les cyanobactéries peut occasionner une gastro-entérite, des irritations, ainsi que des complications plus graves si l’eau est ingérée.

Photo : Audrey Jetté

Photo : Audrey Jetté

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