Montréal et Québec peu préparées aux inondations
Samedi 23 mai 2015 à 10 h 44 -
Les grandes villes canadiennes ne seraient pas prêtes à faire face à d’éventuelles inondations majeures. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Université de Waterloo, en Ontario, publiée jeudi. Les chercheurs affirment même que leur préparation serait plutôt médiocre !
La compagnie d’assurance Groupe Co-operators, en collaboration avec l’Université de Waterloo, a évalué le niveau de préparation de 15 villes. Le but : trouver des solutions pour limiter les dommages en cas d’inondations majeures.
En tête de liste se trouve Ottawa, avec une note de A et Halifax termine loin derrière, avec une note de D. Montréal a reçu la note de B- et Québec, la note de C-. Les notes ont été attribuées selon 16 critères de vulnérabilité face aux inondations.
Parmi les points positifs soulevés dans l’étude, on note que la plupart des villes exigent l’installation d’un clapet antiretour dans les maisons neuves.
Plusieurs villes ont aussi créé des cartes de zones inondables, pour ainsi mieux gérer la planification de l’aménagement du territoire.
Les chercheurs notent également que les municipalités s’efforcent de garder les ponceaux, grilles d’égouts et égouts pluviaux exempts de débris.
Or, une amélioration est souhaitable quant à l’approvisionnement en électricité, eau potable, aliments et pétrole, advenant des inondations majeures.
Le chercheur souhaite que les résultats de l’étude poussent les dirigeants des municipalités à trouver des solutions pour mieux se préparer face à d’éventuelles catastrophes.
