Vif succès de l’Opération Sac à Dos 2014

Vendredi 29 août 2014 à 4 h 30 - La sixième Opération Sac à Dos, qui avait lieu jeudi dernier à Montréal, a permis d’amasser 42 000 $ au profit du Regroupement des Magasins-Partage. Cet argent permettra de faire l’achat de fournitures scolaires et de denrées alimentaires à 4 050 enfants, provenant de milieux défavorisés, et d’entrer en classe la tête haute et de démarrer l’année avec tout ce qu’il faut pour bâtir leur avenir.

Il est encore possible de donner : cliquez ici pour faire un don en ligne ou par téléphone en composant le 514 383-2460.

Chaque sac à dos bien garni est remis à un enfant et l’aide fournie à sa famille peuvent varier entre  120 $ et 360 $. L’an dernier, 475 000 $ en effets scolaires, en nourriture et en titres de transport ont été distribués.

D’ici la fin du mois d’août, l’organisation de 17 Magasins-Partage permettra à 1 950 familles de bénéficier d’un sac à dos, de fournitures scolaires ainsi qu’une boîte à lunch isolante. Elles pourront aussi choisir des denrées alimentaires, notamment pour le petit-déjeuner et la boîte à lunch. Au total, l’Opération Sac à Dos du RMPIM permettra à 7 800 personnes (parents et enfants) de souffler un peu pour la rentrée des classes.
 

Fière de participer à L'opération sac à dos! Donnez généreusement @PatrickDB_MM @meteomedia pic.twitter.com/fcUDKNZnqI

— Vicky Latour (@VickyLatour_MM) August 28, 2014

Pauvreté et réussite scolaire ne font pas bon ménage
•    42 % des élèves de la CSDM vivent dans une famille à faible revenu.
•    Uniquement à Montréal, plus de 142 000 personnes, dont 58 000 enfants, ont recours chaque mois à des services d’aide alimentaire.
•    Dans certains quartiers démunis de Montréal, la moitié des jeunes âgés de 15-24 ans ne détiennent pas un diplôme d’études secondaires. En fait, le taux de diplomation des jeunes de moins de 20 ans est de 64 % à la CSDM, alors qu’il se situe à 75 % pour l’ensemble de la province.
• Quelque 22,5 % des familles montréalaises avec enfants vivent sous le seuil de la pauvreté (ce chiffre est de 13 % pour l’ensemble de la province).

Les enfants des milieux défavorisés sont :
• de trois à quatre fois plus nombreux à accuser des retards scolaires
•  deux fois plus nombreux à éprouver des problèmes d’apprentissage
•  trois fois plus nombreux à présenter des troubles graves de comportement au secondaire
•    Au final, les jeunes moins scolarisés ont des emplois plus précaires et moins rémunérés, une moins bonne santé physique et mentale et sont plus susceptibles d’être prestataires de l’aide sociale. À Montréal, il existe un écart de plus de 10 ans entre l'espérance de vie des gens qui vivent dans les quartiers les plus défavorisés de Montréal et ceux qui résident dans les quartiers les plus riches.