Mars 2015 : un autre mois qui marque l’histoire
Mardi 31 mars 2015 à 17 h 20 - À l’image de l’hiver 2014-2015 historiquement froid, le mois de mars s’est terminé de deux à trois degrés sous les normales de saison, retardant notamment la saison des sucres. La neige, bien que discrète, permet difficilement au printemps de s’installer.
Le froid a maintenu son emprise en mars. Les températures sont grimpées au-dessus des normales seulement 5 jours, alors qu’elles ont chuté 16 jours sous les valeurs saisonnières. La journée la plus froide a été enregistrée le 22 mars, avec un maximum de -9 °C à Montréal, un record quotidien. Il s’agissait du deuxième plus bas maximum tardif jamais enregistré à Montréal. Avec les vents, les températures ressenties se situaient entre -20 et -30 en province.
Une poussée de douceur remarquable et inopinée s’est fait sentir les 10 et 11 mars. Seules quelques villes en Montérégie, dont Saint-Anicet, ont atteint leurs premiers 10 degrés. Cette douceur fugace nous a laissé sur notre faim, permettant entre autres de déclencher une épidémie de nids de poule.
En raison du manque de douceur prolongée, le nombre de jours de dégel a été nettement sous la moyenne.
Le froid a aussi eu pour conséquence de faire tomber les précipitations davantage sous forme de neige. Ainsi, la pluie a été quasi inexistante ce qui a permis d’éviter les inondations printanières jusqu’à présent. Quant à la neige, elle s’est faite rare cet hiver.
La neige au sol continue de vivre des hauts et des bas, mais avec une nette tendance à la baisse. Exception faite des Îles de la madeleine touchées par des bordées à répétition, ce qui a permis de battre le record d’épaisseur de neige au sol avec 1 mètre.
Aperçu d’avril
La glace reste bien prise sur les plans d’eau. Le dégel et l’installation de la chaleur s’annoncent donc progressifs. Normalement en avril il tombe entre 10 et 40 cm de neige. Les températures devraient toutefois faire un bond de 9 degrés, permettant l’éclosion des premières chaleurs en deuxième moitié du mois.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, André Monette et Didier Robert-Lacroix.