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Les risques de voir la qualité de l’air se détériorer rapidement sont plus élevés. (photo : Noëlla Lévesque)

Lorsque l’air de la maison devient toxique


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 7 décembre 2015 à 8 h 49 - La saison hivernale est un moment de l’année où les occasions d’aérer la maison sont plus rares en raison du froid. Les risques de voir la qualité de l’air se détériorer rapidement sont plus élevés. Le monoxyde de carbone représente un danger s’il n’est pas contrôlé.


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Aussitôt qu’une résidence est chauffée avec des appareils qui ne fonctionnent pas à l’électricité (propane, mazout, bois, gaz naturel, etc.), les propriétaires doivent s’assurer d’éliminer les risques à la source.

« C’est durant l’hiver qu’on retrouve le plus grand nombre d’intoxications au monoxyde de carbone », explique Frédéric Valcin, spécialiste en qualité de l’air à Santé Canada.

Les cuisinières au gaz ainsi que les systèmes de chauffage déficients ou mal entretenus représentent un risque. Les automobiles dans le garage sont également à surveiller.

Une des erreurs fréquentes est le démarrage involontaire de la voiture avec le démarreur à distance.

Il est important d'identifier les sources de CO2 dans la maison.

Il est important d'identifier les sources de CO2 dans la maison.

Il faut redoubler de prudence lors d’une panne d’électricité, particulièrement si on utilise une source d’alimentation temporaire ou un chauffage d’appoint.

« Le plus grand nombre d’intoxications qu’on a observé durant une année au Québec, c’est pendant la crise du verglas. Les gens utilisaient une génératrice au diesel pour produire l’électricité, mais à l’intérieur », ajoute M. Valcin.

Les symptômes d’une mauvaise qualité de l’air sont habituellement plus sévères chez les personnes âgées, les enfants et ceux qui souffrent déjà d’une maladie pulmonaire.

« C’est différent d’une personne à l’autre. On va penser à des symptômes comme des maux de tête, ça peut aller même jusqu’à des nausées, des étourdissements, la congestion nasale, écoulement nasal », commente Geneviève Tremblay, inhalothérapeute et directrice des programmes de soutien, d’éducation et de sensibilisation pour l’Association pulmonaire du Québec.

Le détecteur de monoxyde de carbone est primordial près des appareils de chauffage sans électricité.

Le détecteur de monoxyde de carbone est primordial près des appareils de chauffage sans électricité.

Détecteur, aération et entretien

Pour éviter une intoxication pouvant même causer la mort, le détecteur de monoxyde de carbone est la meilleure garantie, surtout si une résidence est chauffée par des appareils qui ne fonctionnent pas à l’électricité.

On recommande également d’ouvrir les fenêtres quelques minutes par jour, et ce, même s’il fait froid. Il est également suggéré d’être attentif aux signes de moisissures et d’infiltration d’eau dans la salle de bain ainsi qu’ailleurs dans la maison.

Si la résidence ne dispose pas d’un ventilateur récupérateur de chaleur, il est important d’aérer la maison quotidiennement. Ouvrir les fenêtres quelques minutes.

L’entretien du système de chauffage est aussi un incontournable trop souvent négligé. Certains systèmes peuvent laisser de faibles traces de monoxyde de carbone que les détecteurs ne peuvent pas déceler.

À long terme, cette petite quantité de gaz peut nuire à notre santé.

Les moisissures près des fenêtres, dans le sous-sol ou les salles de bain sont aussi des sources de la détérioration de la qualité de l'air dans une maison.

Les moisissures près des fenêtres, dans le sous-sol ou les salles de bain sont aussi des sources de la détérioration de la qualité de l'air dans une maison.

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