Les marmottes en désaccord
Chef contenu éditorial - MétéoMédia
Mardi 2 février 2016 à 11 h 42 - Les marmottes du Québec et des États-Unis ont eu un avis différent mardi matin sur la finale de l’hiver. La marmotte du Québec, Fred, a prédit un printemps tardif mardi matin, à Val-d'Espoir, en Gaspésie. Pendant ce temps, la célèbre marmotte Phil, aux États-Unis, a prédit un printemps hâtif. En Ontario, la marmotte Willie a vu son ombre en sortant de son terrien à Wiarton, ce qui signifie qu’elle prédit encore six semaines d’hiver.
À lire également : la tradition des marmottes
.@willieofficial est sorti et a vu son ombre! Selon le rongeur nous allons avoir 6 autres semaines d'hiver #MM pic.twitter.com/lnp2KRcOrC
— Nitish Bissonauth (@NBissonauthMM) 2 Février 2016
La croyance veut que le rongeur, tiré de son sommeil hivernal, sorte de son terrier. Si le ciel est couvert, elle ne verra pas son ombre et demeurera à l’extérieur, signe que l’hiver se terminera bientôt. Si, au contraire, le soleil brille, elle prendra peur en voyant son ombre et retournera se cacher sous terre, indiquant que l’hiver durera six semaines supplémentaires.
Peut-on faire confiance aux prédictions des rongeurs? C’est à prendre avec un grain de sel! « Les principales marmottes ont eu raison 2 années sur 5 », spécifie Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.
Du côté de la science, les prévisions saisonnières regroupent des milliards de calculs à l’échelle planétaire. Entre nous, cette méthode est plus fiable que les rongeurs!
« Au cours des cinq dernières années, les aperçus de MétéoMédia de la fin de l’hiver se sont avérés exacts 4 fois sur 5. Cette année, on est certain que l’hiver va se poursuivre encore un peu, mais chose certaine, c’est que l’hiver 2016 ne se rendra pas jusqu’aux séries de la Coupe Stanley! », conclut Réjean Ouimet.
Mise à jour Aperçu de l’hiver MétéoMédia
Selon les spécialistes de MétéoMédia, on prévoit un printemps précoce cette année, alors que les modèles météo favorisent l’arrivée de la douceur assez tôt en mars, voire fin février.
Cet aperçu s’inscrit dans la continuité de l’hiver 2015-2016 qui a été celui du phénomène El Niño. En fait, les températures plus chaudes qu’à l’habitude de l’eau de surface dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique continueront d’avoir des impacts sur le climat jusqu’au printemps prochain.
Une des conséquences est l’influx d’air plus doux que la normale, en mars, de la Colombie-Britannique jusqu’au Québec.
Des marmottes divisées
Plusieurs autres marmottes se sont prononcées mardi au Canada et aux États-Unis.
En Nouvelle-Écosse, à Halifax, Shubenacadie Sam n’a pas vu son ombre, alors elle prédit un printemps hâtif.
Chuck, qui réside au zoo Staten Island de New York, a prédit un printemps hâtif. Selon les dirigeants du zoo, elle aurait un taux d’efficacité de 80 %.
Une autre qui porte le nom de Chuck (Buckeye Chuck) prédit le contraire alors qu’elle a vu son ombre à Marion, en Ohio.
Toujours dans le Midwest américain, Woody, du Michigan, n’a pas quitté sa cabane du Howell Nature Center. Elle est donc du même avis que sa collègue Buckeye Chuck.
Dans le sud-est américain, les marmottes Chattanooga Chuck, une pensionnaire d’un aquarium au Tennessee, ainsi que General Beauregard Lee, de la Georgie, prédisent un printemps hâtif.
