Nouvelles
Les événements extrêmes confirment les impacts des changements climatiques
Trouver votre prévision
Chef contenu éditorial - MétéoMédia
Jeudi 14 novembre 2013 à 9 h 51 -
Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l’année 2013 est la septième année la plus chaude depuis 1850, année où les données climatologiques ont commencé à être relevées, et le typhon historique qui a dévasté les Philippines confirme une augmentation du niveau des mers, observé en mars.
Ce rapport rendu public mercredi a été fait au moment où se déroule la 19e conférence mondiale sur le changement climatique, qui a lieu à Varsovie.
En moyenne, la température aurait monté d’un demi-degré, seulement en 2013, par rapport à la moyenne globale.
Les régions où les températures ont été particulièrement plus élevées sont l'Australie, le nord de l'Amérique du Nord, le nord-est de l'Amérique du Sud, l'Afrique du Nord et une grande partie de l'Eurasie.
« On ne peut pas directement relier l’intensité des cyclones aux changements climatiques. Mais on sait qu’on peut relier ces changements à la hausse du niveau de la mer. La hausse est stable à 3 mm par an. Ça ne semble pas beaucoup, mais c’est deux fois plus que la hausse normale du vingtième siècle », explique Patrick de Bellefeuille, présentateur à MétéoMédia.
Le réchauffement des eaux et la diminution du couvert de glace à l’échelle planétaire risquent donc de donner lieu à des phénomènes plus extrêmes au cours des prochaines années.
Dans son rapport, l’OMM identifie également l’augmentation du niveau de gaz à effet de serre dans l’atmosphère comme une assurance que le climat va continuer de se réchauffer.
Les précipitations ont également eu tendance à se polariser au cours des neuf premiers mois de 2013 dans certaines régions.
« L’Amérique et l’Afrique ont été en manque de précipitations, sauf au Colorado où il y a eu des inondations, tandis que l’Europe et l’Asie, au contraire, ont eu un surplus de précipitations », conclut Patrick de Bellefeuille.