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Cent ans après la Première Guerre mondiale, les sols sont encore contaminés.

L’environnement : dernier survivant toujours blessé


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    MétéoMédia
    La rédaction

    Mardi 26 août 2014 à 9 h 01 - Les sols sont encore les témoins de cet événement et en gardent les séquelles 100 ans après la Première Guerre mondiale. De 1914 à 1918, les armes chimiques prennent différentes formes, devenant de plus en plus toxiques et de plus en plus meurtrières.


    MétéoMédia présente cette série exclusive en ondes jusqu’au 31 août, tous les jours, à la 25e minute de l’heure, ainsi que sur notre site Web


    On fait des expériences, des projectiles chargés de produits lacrymogènes et suffocants, on passe très vite à des obus chimiques. La dispersion dans l’environnement et dans l’atmosphère d’énormes quantités de gaz de combat chargé de plomb, de mercure ou d’arsenic, a, selon certaines études, pu contribuer à une diminution de l’immunité, et indirectement aux épidémies de tuberculose, de choléra, et de grippe espagnole.

    À la fin de la guerre, les belligérants ont caché des tonnes de munitions non utilisées, notamment chimiques, dans des lieux classés top secret. Aucun inventaire n’est connu ! Ces munitions non explosées, perdues, enterrées proche des lieux de combat ou immergées constituent un problème de pollution très grave.

    Aujourd’hui, le sol regorge encore de ces métaux lourds, comme le plomb, le cuivre, le mercure, le zinc, mais surtout d’arsenic et de perchlorate d’ammonium provenant des gaz de combat. 15 % des milliards d’obus utilisés pendant le conflit n’ont pas explosé. Ces armes de la Grande Guerre continuent d’empoisonner les Hommes. L’arsenic dans les sols atteint les nappes phréatiques, le plomb sature certains sols, le mercure, non dégradable, contamine toujours l’environnement.

    En 2012, l’eau potable de plus de 500 communes du Nord et du Pas-de-Calais a été déclarée impropre à la consommation en raison de cette contamination.

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