Expired Nouvelles - Le prochain El Niño le plus fort de l’histoire? - MétéoMédia
Votre météo quand ça compte vraiment MC

Territoire

Please choose your default site

Americas

Asia - Pacific

Europe

Nouvelles

Le prochain El Niño le plus fort de l’histoire?


Vendredi 14 août 2015 à 11 h 32 - Le courant El Niño continue à gagner en intensité dans l’océan Pacifique et pourrait devenir le plus fort enregistré à ce jour, a confirmé jeudi l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Il est réapparu au cours des derniers mois et pourrait persister jusqu’au printemps 2016. 

Si le phénomène est de forte intensité, il engendre systématiquement des extrêmes dans le monde. La distance des pays avec le Pacifique a une incidence sur la nature et l’intensité de ces extrêmes. 

Les températures attendues pourraient cette fois surpasser le super El Niño de 1997 et 1998. Durant cette période, les températures avaient dépassé de 2,3 °C la température normale des eaux. 

Vers un «ultra» El Niño

Les valeurs ne cessent d’augmenter depuis le mois de mars et les trois derniers mois ont enregistré des températures de 1°C au-dessus des normales. Certains patrons météo laissent même croire qu’on se dirige vers un «ultra» El Niño. 

Les images satellites démontrent des similitudes importantes avec les anomalies de températures de 1997 et suggèrent un phénomène plus accentué. 

Il y a maintenant un consensus de la part des experts du Centre américain de prévision du climat sur la façon dont pourrait se développer El Niño, qui pourrait élever la température de l’eau entre 2,1 et 2,2 °C au-dessus de la normale.

Les experts s’attendent également à ce que le phénomène élève l’année 2015 au sommet des années les plus chaudes jamais enregistrées.

Photo: NASA JPL

Des impacts à prévoir 

La concentration d’eau plus chaude favorise une saison des ouragans très active dans le Pacifique Est. Qui dit plus d’eau chaude dit plus de tempêtes, puisque les conditions commencent à être propices au développement d’un ouragan lorsque la température de l’eau atteint au moins 26 °C.

L’Australie craint également une importante sécheresse, qui résulte habituellement d’un El Niño fort. À l’opposé, le Pérou risque de connaître une saison des pluies assez intense, pouvant mener à des inondations et des glissements de terrain. 

Au Québec, les impacts sont plus subtils, surtout qu’aucune corrélation scientifique n’a été établie clairement. On peut cependant comparer certains de nos hivers – plus doux - avec l’intensité du phénomène. 

Par exemple, El Niño était de forte intensité lors des hivers doux de 1997 à 1998 et de 1982 à 1983. C’est d’ailleurs en 1998 qu’était survenue la tempête du verglas au Québec. 

Cette comparaison ne tient cependant pas la route si le phénomène est modéré ou faible. En 2002-2003 et 1976-1977, les hivers ont été froids et longs et les conditions d’El Niño variaient de faibles à modérées. 

Selon Marie-Josée Grégoire, chef météorologue à MétéoMédia, le phénomène a le potentiel de modifier significativement les systèmes météorologiques de l’Amérique du Nord puisqu'"il a un impact sur l'ensemble de la circulation atmosphérique".

Les températures et les précipitations au Québec pourraient donc en être affectées.

Sources: NOAA

Avec la collaboration de Scott Sutherland, météorologue à The Weather Network et Joey Olivier, rédacteur à MétéoMédia

Default saved
Close

Chercher un endroit

Close

Connexion

S.V.P : Ouvrez une session pour utiliser cette fonctionnalité