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Le mercure grimpe au printemps, mais plusieurs ont l’impression qu’un vent froid freine l’élan de cette douceur.

Le mystère du fond de l’air plus froid au printemps


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Mercredi 23 avril 2014 à 12 h 11 - Les températures ont grimpé au Québec au cours des derniers jours, mais plusieurs ont l'impression qu'un vent froid freine l'élan de cette douceur.

    Cette impression n’est pas une illusion. « C’est normal et typique en avril, surtout en raison du point de rosée bas, c’est-à-dire de la concentration d’humidité qui est faible dans l’air », explique Didier Robert-Lacroix, météorologue à MétéoMédia.

    Les rayons du soleil sont beaucoup plus forts à cette période-ci de l’année, mais l’humidité n’est pas suffisante pour que l’on puisse les ressentir. Ceci fait en sorte que le thermomètre peut afficher 15 degrés, mais qu’en réalité, on ressente 10 degrés.

    En avril, le taux d’humidité moyen en après-midi est de 51 %, alors qu’en été, il grimpe à 60 %. C’est pour cette raison que l’on ressent une chaleur plus importante durant la période estivale (indice humidex).

    Moins de végétation, moins de chaleur

    Les feuilles dans les arbres, l’herbe et la végétation jouent également un rôle dans l’impression de la chaleur. Grâce au processus de l’évapotranspiration, la concentration d’humidité dans l’air augmente. À cette période-ci de l’année, l’absence de feuilles dans les arbres, la verdure moins abondante et le peu de neige au sol ne contribuent pas à augmenter le taux d’humidité. 

    C’est pour cette raison que l’impression de chaleur sera moins accablante dans des régions désertiques.

    Pas de vague de chaleur en vue

    Les Québécois devront être encore patients avant de goûter à une poussée de chaleur estivale.

    « Selon nos modèles, les températures resteront dans les normales, ou en dessous, au moins jusqu’à la première semaine de mai. Le fond de l’air restera encore frais durant cette période », ajoute le météorologue.

    Le scénario était très différent en 2013. Les températures ont avoisiné les 25 degrés, voire plus, du 1er au 10 mai. Montréal avait battu un record de 1979, le 8 mai, alors que le mercure est monté à 29 °C. Cette même journée, Québec avait aussi battu un record de 2001, avec 30 °C

    Les vents dominants empêchent les poussées de chaleur plus intenses jusqu'en début mai au Québec.

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