Le jour où l'on a appris le mot tsunami
La rédaction
Vendredi 26 décembre 2014 à 10 h 20 -
Le 26 décembre 2004, un gigantesque tsunami déferlait sur les côtes de plusieurs pays de l’Asie du sud-est après un séisme d’une magnitude 9,1.
En tout, 225 000 personnes ont perdu la vie dans la puissante vague qui atteignait une hauteur de 30 mètres à certains endroits.
Les victimes ont été tuées principalement en Indonésie, mais également en Thaïlande, en Inde et au Sri Lanka. En Thaïlande, la moitié des victimes étaient des touristes qui profitaient des plages paradisiaques du sud du pays.
Les images empreintes d’horreur et de dévastation retransmises au lendemain de Noël ont marqué les esprits et donné un sens au mot tsunami jadis peu connu.
Il s’agit du deuxième tremblement de terre le plus dévastateur des 100 dernières années selon Maurice Lamontagne, sismologue à la Commission géologique des Ressources naturelles Canada.
«C’était la première fois qu’on en avait un si gros dans l’océan Indien. Ça explique que les populations étaient peu préparées à ce genre d’événement. Il n’y avait pas de système de détection des tsunamis comme dans le Pacifique. C’est pour cette raison qu’il y a eu tant de dévastation et de victimes», ajoute M. Lamontagne.
Réagir vite en cas de séisme
Afin d’être alerte aux signes avant-coureurs d’un tsunami lorsqu’on se trouve sur une plage, le sismologue conseille de réagir vite si l'on ressent une secousse. Il est préférable selon lui de s’éloigner des côtes pendant un bon moment.
« Il n’est pas nécessaire de monter très haut, mais simplement d’aller suffisamment loin de la plage et d’être dans un secteur suffisamment élevé pour être en sécurité si une vague déferle. Si la mer se retire rapidement, il s’agit d’un signe qu’il faut être rapide»