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Voici quelques facteurs qui seront déterminants cette année dans l’allure de la saison des amours

L'Aperçu du printemps en préparation


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 29 février 2016 à 1 h 35 - Les météorologues travaillent actuellement sur l’Aperçu du printemps 2016 qui sera dévoilé sur nos ondes le lundi 29 février, dès 21 h, sur nos ondes ainsi que sur le Web. Voici quelques facteurs qui seront déterminants cette année dans l’allure de la saison des amours.


Posez vos questions dès maintenant. Nos experts y répondront dès 21h10 en direct sur le Web.


L’héritage de l’hiver 2015-16

Le printemps est une saison de transition dont le début est souvent dicté par l’héritage de l’hiver. Les météorologues analysent donc le résultat de l’hiver actuel. La saison hivernale a été surtout marquée par les températures au-dessus de la normale ainsi qu’une carence en neige dans de nombreuses régions. « Cette année, nous analysons également le passé, notamment l’allure des printemps au Québec à la suite des hivers doux au cours des dernières décennies », commente Marie-Josée Grégoire, chef météorologue à MétéoMédia.

L’étendue de neige

L’épaisseur de la neige au sol est un facteur important au printemps. Lorsque le couvert de neige est moins épais, le sol et l’atmosphère se réchauffent plus rapidement, puisque l’effet Albédo perd de son impact. Ce phénomène se produit lorsque la réflexivité du soleil sur la neige renvoie une partie de la chaleur vers l’atmosphère. Si le sol contient moins de neige, la chaleur aura donc plus de facilité à pénétrer dans le sol. « Notre équipe prend donc en considération le couvert de neige au sol au Québec, en Ontario et dans une partie du Nord-est américain », mentionne la chef météorologue.

Le déclin d’El Niño et la température océanique

Le phénomène El Niño a été de forte intensité durant l’hiver et on prévoit sa diminution graduelle jusqu’à la fin du printemps, voire le début de l’été. Rappelons qu’El Niño est une concentration de l’eau –de surface- plus chaude qu’à l’habitude dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique.

Cette zone est évidemment loin du Québec et de l’est du Canada, mais elle engendre un influx d’air chaud dans le monde. Pour établir une tendance des températures à venir au printemps, les météorologues analyseront les années où le phénomène a été de forte intensité.

Dans ce cas-ci, on retiendra surtout les printemps de 1983, 1998 et 2010. « Ceci permet d’avoir une idée générale du climat en Amérique du Nord », indique Marie-Josée Grégoire.

Le couvert de glace

Le niveau de glaciation des Grands Lacs est un facteur important au printemps. Cet hiver, le couvert de glace a été nettement sous les normales de saison. Une des conséquences de la présence de glace sur les eaux est qu’elle refroidit les masses d’air en provenance des États-Unis.

Depuis janvier, la superficie de glace sur les Grands Lacs est nettement sous les moyennes. En janvier, on a atteint une superficie de 15,8 % et ce fut le maximum de l’année.

La saison 2016 se retrouve donc parmi des années où la superficie maximale de glace a été la plus faible, avec 1983 (18,1 %) 1998 (11,5 %), 2002 (9,5 %) et 2012 (12,9 %).

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