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Les quantités de glace qui entourent l’Antarctique ont atteint un sommet en septembre.

L’Antarctique s’étend à un niveau record de 20 millions de km2


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 10 octobre 2014 à 15 h 03 - Le 22 septembre dernier, les quantités de glace qui entourent l’Antarctique ont atteint un sommet. La banquise de l’Antarctique couvre désormais une superficie record de 20 millions de kilomètres carrés. Cette réalité ne signifie cependant pas que les changements climatiques ne font plus partie de l’équation.

Dans une image publiée par la NASA (voir image ci-bas), on peut voir la progression de la glace de 1979 et 2014 grâce à une ligne rouge.

Credit: NASA's Scientific Visualization Studio/Cindy Starr

Credit: NASA's Scientific Visualization Studio/Cindy Starr

Les scientifiques se penchent toujours sur la question, mais deux facteurs semblent expliquer cette situation. Le premier facteur est la fonte de l’eau douce à la surface, qui se jette ensuite dans les eaux et gèle.

« Puisque l’atmosphère se réchauffe, la calotte glaciaire (posé sur un continent) fond. L’eau douce s’écoule et reste en surface, et gèle par la suite », explique Patrick de Bellefeuille, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

Le deuxième aspect à l’étude est l’impact d’un vortex polaire, qui serait renforcé dans l’hémisphère sud en raison du dérèglement climatique. Ceci aurait donc pour effet de favoriser les vents, et par le fait même, provoquer l’extension glaciaire de l’Antarctique. En d’autres mots, la surface fond et les vents favorisent l’étalement de la glace.

Pendant ce temps, au pôle Nord, les glaciers de l’Arctique ont atteint un rythme de fonte alarmant au cours des dernières décennies. Le niveau de glace de cette année est le sixième plus bas depuis que les données sont étudiées.

La fonte des glaces en Arctique ne peut être compensée par l’augmentation glaciaire en Antarctique. Ces deux phénomènes sont une des conséquences des changements climatiques. Ces effets « anormaux » autour de l’Antarctique n’ont pas été entièrement prévus au départ par les scientifiques, mais les nouvelles analystes tombent sous le sens.

Des études pointent aussi les possibles impacts d'un trou dans l’ozone au-dessus sur le pôle Sud.

« Ce n’est pas vraiment surprenant pour les gens dans le domaine que toutes les régions dans le monde ne réagissent pas comme prévu. La mer de l’Antarctique est l’une de ces régions où les choses n’ont pas disparu comme prévu. C’est normal pour les scientifiques de se demander comment on peut l’expliquer », mentionne Claire Parkinson, scientifique de la NASA’s Goddard Space Flight Center.


Avec la collaboration spéciale de Scott Sutherland, météorologue à The Weather Network.

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