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Kepler-62f ou Terre 2.0 ?

Crédit: NASA Ames/JPL-Caltech/T. Pyle

Crédit: NASA Ames/JPL-Caltech/T. Pyle


Samedi 28 mai 2016 à 12 h 28 - Explorer l’espace et y découvrir une planète aux propriétés similaires à la nôtre est une idée qui fascine. Si jusqu’à maintenant les planètes découvertes grâce à nos super télescopes n’ont fait qu’ouvrir la porte à la théorie de planète habitable, l’étude de Kepler-62f pourrait peut-être bien changer les choses.


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En 2013, la mission Kepler lancée par la NASA a découvert un système solaire composé de cinq planètes gravitant autour d’une étoile plus petite et plus froide que notre Soleil. La cinquième planète de ce système, Kepler-62f, située à 1 200 années-lumière, est 40 % plus grande que la Terre et complète son orbite en 267 jours. Ces critères la classifient parmi les candidats habitables potentiels, présentant les meilleures probabilités de posséder un sol rocheux et même des océans.

Une équipe d’astronomes de l’université de Washington s’est donc concentrée sur l’étude de la mystérieuse planète. Ils ont évalué divers scénarios quant à la composition de son atmosphère et la forme de son orbite. L’équipe menée par Dr Aomawa Shields suggère que plusieurs « mélanges » atmosphériques pourraient permettre à la planète de conserver une température de surface suffisamment élevée pour que l’eau y demeure sous forme liquide.

Après avoir étudié plusieurs modèles, ils ont découvert que pour être habitable à l’année, l’atmosphère de Kepler-62f devrait présenter une densité entre trois et cinq fois plus importante que celle de la Terre et être entièrement composée de dioxyde de carbone, ou gaz carbonique. Si la surface de la planète ne possède cependant pas de mécanisme naturel de production et de rétention du gaz carbonique, sa surface gèlerait. Il serait cependant possible de voir les températures passer au-dessus du point de congélation à certains points de son orbite plus près de l'étoile. Les calculs ont été réalisés à l’aide d’un superordinateur et des modèles climatiques globaux connus.

Il s’agit de la première fois que des scientifiques regroupent les résultats de ces deux modèles de calculs pour étudier une exoplanète. Le processus pourra être appliqué à d’autres planètes situées plus près de la Terre et permettra d’évaluer les probabilités qu’elles soient habitables. À ce jour, seules quelques dizaines de planètes parmi les 2 300 répertoriées sont situées dans une zone considérée habitable.

Source: Science Daily

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