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Si les conséquences directes sont le temps sec extrême en Australie, l’hiver québécois pourrait en subir indirectement les contrecoups.

El Niño pourrait réécrire l’histoire en 2015


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 22 mai 2015 à 13 h 40 - Le phénomène El Niño est non seulement de retour dans l’océan Pacifique, mais il pourrait passer à l’histoire en 2015. Son niveau d’intensité déterminera ses impacts souvent extrêmes au cours des prochains mois. Si les conséquences directes sont le temps sec extrême en Australie, l’hiver québécois pourrait en subir indirectement les contrecoups.

En date du 14 mai, la NOAA a confirmé que l’intensité du phénomène est passée de « faible » à « modéré ». Rappelons le degré d’intensité d’un El Niño (faible, modéré ou fort) est déterminé selon l’écart entre la température de l’eau et sa moyenne.

Plus fort rapidement

Le sujet de l’heure en météorologie actuellement est que le phénomène a atteint un stade de développement plus avancé qu’à l’habitude. Ceci mettrait donc la table pour un El Niño fort en 2015.

« C’est exceptionnel qu’il se développe aussi rapidement au printemps, alors qu’en général, il a plutôt tendance à s’affaiblir durant cette période, et atteindre son apogée à Noël », explique Didier Robert-Lacroix, météorologue à MétéoMédia.

Historiquement, un El Niño fort a également engendré une hausse de la température globale dans le monde. Ceci dit, 2014 a été une année record au chapitre des températures, et la planète a fracassé un autre record lors de l’hiver 2015.

On peut donc déjà s’attendre à un autre record de température en 2015.

Photo : National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)

Photo : National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)

En fait, si le phénomène continue de s’intensifier comme les modèles le suggèrent, El Niño pourrait atteindre le stade « fort » dès l’été, ce qui serait du jamais vu, puisqu’en temps normal, il s’intensifie durant l’automne.

« Si cela se produit, il faudra surveiller attentivement les conséquences dans le monde », ajoute le météorologue.

Les gagnants et les perdants

Si le phénomène est de forte intensité, il engendre systématiquement des extrêmes dans le monde. La distance des pays avec le Pacifique est reliée avec l’intensité de ces extrêmes.

Par exemple, l’Australie et l’Indonésie sont plus directement exposées au temps sec et à la sécheresse, tandis que l’Équateur et les États-Unis connaissent habituellement des extrêmes de précipitations dans un contexte d’El Nino.

Québec : impacts sur l'hiver?

En contrepartie, lorsque la distance du Pacifique et d’une région comme le Québec est plus importante, les impacts possibles sont plus incertains.

Il n’y a aucune corrélation scientifique confirmée entre la présence d’El Niño, les anomalies de températures et les précipitations au Québec.

On peut cependant comparer certains de nos hivers – plus doux - avec l’intensité du phénomène.

On observe qu’un El Niño fort a donné lieu à des hivers doux au Québec en 1997-1998 et en 1982-1983.

En contrepartie, deux autres hivers ont été froids et longs en 2002-2003 et 1976-1977, alors que les conditions d’El Niño variaient de faible à modéré.

Sources : NOAA | Scott Sutherland (TWN) | Jeff Master (Wunderground)

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