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El Niño et La Niña auront plus d’impacts que jamais


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 29 août 2018 à 13 h 01 - Les impacts des phénomènes El Niño et La Niña vont continuer de s’aggraver au cours des prochaines années, et ce, même s’ils ne sont pas nécessairement plus intenses. Selon une nouvelle étude, les changements climatiques vont inévitablement engendrer plus de conséquences en Amérique du Nord et en Australie.


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Rappelons qu’El Niño est caractérisé par une anomalie positive de l’eau de surface d’au moins 0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique. À l’inverse, un phénomène La Niña est caractérisé par une anomalie négative de l’eau de surface inférieure ou égale à -0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique. 

Dans les deux cas, ces phénomènes bouleversent le climat mondial lorsqu’ils s’intensifient. Selon une étude, publiée dans le journal scientifique Geophysical Research Letters, les changements climatiques vont aggraver les conséquences des deux phénomènes, qui ne seraient pas nécessairement plus intenses, mais ils auront davantage d’impacts en Amérique du Nord et en Australie. 

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié une série de modèles en analysant les événements passés avec des simulations pour les événements futurs. 




Plus de verglas au Québec? 

Au Canada, l’impact d’un El Niño fort se traduit généralement par un hiver moins corsé (au chapitre des températures). Au Québec, les impacts sont moins évidents, d’autant plus qu’aucune corrélation scientifique n’a été établie clairement jusqu’à présent. 

La majorité des Québécois se souviendront cependant que la crise du verglas de 1998 a eu lieu dans un contexte d’El Niño fort. Quant à son rôle dans cette crise, on ne peut affirmer que cet hiver plus doux que la normale est l’unique responsable. 

Depuis 1961, le verglas de 1998 était le premier épisode majeur qui avait lieu dans un contexte El Niño. Il est cependant vrai de dire qu’El Niño favorise la pluie verglaçante. Dans un hiver normal, la majorité des villes du Québec vont recevoir de 8 à 10 averses de pluie verglaçante. 

Dans un contexte El Niño, ces épisodes s’élèvent à 15 épisodes et plus, surtout en raison du climat généralement plus doux, qui rend les conditions météo plus propices aux précipitations mixtes (pluie, neige, pluie verglaçante). 

EN VIDÉO: El Niño de retour cet hiver :



Des feux de forêt toujours plus intenses 

Du côté des États-Unis, c’est l’État de la Californie qui ressent surtout les impacts de La Niña puisque ce contexte favorise la chaleur et le temps sec. En 2018, les feux de forêt ont ravagé plus de 3500 km2. 

En 2017, ce nombre aurait dépassé 700 km2 de terrain, avec des dégâts (3500 maisons détruites) parmi les pires de l’histoire. Pourtant, l’intensité du phénomène La Niña est restée faible au cours de la dernière année. 

Cette situation viendrait donc appuyer cette thèse que même un phénomène La Niña modéré ou faible peut avoir davantage d’impacts qu’au début des années 1900 (les scientifiques étudient ce phénomène depuis 100 ans). 

Les spécialistes ont aussi observé d’autres circonstances où les impacts ont été beaucoup plus importants que l'intensité des phénomènes. En Amazonie, en 2009-2010, une intense sécheresse et une vague de chaleur ont eu lieu alors que le phénomène El Niño était d’une intensité modérée. 

SOURCES : The Guardians | AGU100 | Wildfire national report (Californie)


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