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Des phénomènes météo plus extrêmes dans le monde
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Mercredi 14 mai 2014 à 14 h 52 - Une des conséquences directes des changements climatiques dans le monde est la multiplication des phénomènes météo extrêmes. D'une part, les précipitations se répartissent différemment à travers la planète, tandis que les températures mondiales tendent vers le haut.
C’est d’ailleurs pourquoi on utilise le terme changements climatiques, afin d'illustrer les extrêmes qui ont tendance à se multiplier depuis que des scientifiques se penchent sur la question.Â
Plus chaud, plus extrême
Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), la Terre devrait connaître une augmentation de température pouvant atteindre 5 °C d’ici 100 ans.Â
« Cela veut dire plus de vagues de chaleur, plus de sécheresse, mais ça veut aussi dire plus d’inondations et de vagues de froid », mentionne Patrick de Bellefeuille, présentateur et spécialiste en environnement à MétéoMédia.Â
La fréquence sous surveillance
Il faut cependant se méfier des généralisations trop simples à partir d’un événement précis. Par exemple, la crise du verglas au Québec de 1998, ou la vague de froid dans le Midwest américain l’hiver dernier, ne suffisent pas à prouver que le climat sur Terre change.Â
« Il faut regarder à quelle fréquence ça revient. Si un événement qui survient habituellement une fois aux 100 ans se reproduit trois fois aux 100 ans, là c’est peut-être un signe des changements climatiques », ajoute le présentateur.Â
Des tempêtes alarmantes
Certaines tempêtes ont également sonné l’alarme des politiciens occidentaux. En 2012, lorsque l’ouragan Sandy a frappé de plein fouet la ville de New York, le président des États-Unis Barak Obama avait alors reconnu la réalité des changements climatiques. C’est d’ailleurs après cet événement que les autorités de New York ont mis sur pied un nouveau plan pour protéger la ville contre les inondations.Â
Ailleurs dans le monde, le puissant typhon qui a touché les Philippines en 2013 a également sonné l’alarme. Rappelons qu’il a touché terre à une intensité historique, faisant plus de 5200 morts et 1600 disparus.Â
L’Homme au banc des accusés
Dans sa déclaration sur l’état du climat en 2013, l’Organisation météorologique mondiale confirme que l’année dernière a été la sixième plus chaude de l’histoire. D’ailleurs, le secrétaire de l’OMM, Michel Jarraud, a déclaré lors d’une allocution, à Genève, en Suisse, que « l’influence de l’Homme sur le système climatique est clairement établie. Les conséquences du changement climatique anthropique sur notre planète sont elles aussi avérées ».Â
« Selon un rapport du GIEC, 95 % des changements climatiques sont imputables aux gaz à effet de serre. Alors selon ce groupe mandaté par les Nations unies, ce serait l’Homme qui est imputable », conclut Patrick de Bellefeuille.Â