ExpiredNouvelles - Des bombes météo comparables à des conditions d’ouragan - MétéoMédia
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Mardi 25 mars 2014 à 10 h 47 - La bombe météo qui se dirige vers l'est du Québec et les Maritimes soufflera des vents comparables à ceux d'un ouragan. En Gaspésie, les deux dernières bombes météo remontent à février dernier (voir vidéo ci-haut).
Qu'est-ce qu'une bombe météo? Cliquez ici pour les explications.
Le 14 et le 16 février, la ville de Gaspé a reçu 86 cm de neige en deux jours de tempêtes. Il s’agit de l'équivalent d'un mois de précipitations (la normale est de 55 cm pour un mois de février).
Cette neige était accompagnée par des rafales de 90 km/h, qui ont rendu la visibilité complètement nulle par moments.
Ces conditions ont forcé la fermeture de plusieurs routes, telles la 132 et la 138. L’intensité de la bombe météo prévue mercredi devrait cependant être moindre que celles du 14 et 16 février pour ces régions. Les provinces de l’Atlantique seront les plus touchées.
Des blizzards historiques
L’est du Canada a connu plusieurs tempêtes aussi intenses depuis le début des années 90.
En 1992, du 31 janvier au 2 février, la ville de Moncton, au Nouveau-Brunswick, était plongée dans des conditions de blizzard pendant 28 heures. Il est tombé 156 cm de neige, avec des rafales de vent dépassant 110 km/h.
Juan blanc
Une autre tempête semblable a marqué l’histoire des provinces de l’Atlantique en 2004.
Du 17 au 20 février, certaines villes de le Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve ont reçu jusqu’à 100 cm de neige. Halifax recevait 95 cm, avec des rafales de 147 km/h, lors de cette tempête surnommée « Juan blanc ».
Ce surnom vient du fait que le blizzard a eu lieu cinq mois après l’ouragan Juan, le 28 septembre 2003.
Comme des ouragans
Certaines caractéristiques des bombes météo ressemblent à celles d’un ouragan. Par exemple, au chapitre de la vitesse des vents, elle est comparable avec celle d’un ouragan de catégorie 1 et 2 (118 km/h à 177 km/h).
« L’intensité des précipitations peut également servir de comparable. Un système tropical peut laisser plus de 150 millimètres de pluie, tandis que l’équivalent en neige peut tomber durant une bombe météo », compare Didier Robert-Lacroix, météorologue à MétéoMédia.