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Avis aux amateurs de homard : la saison 2016 historique!


Samedi 30 avril 2016 à 10 h 18 - Alors que la saison a commencé le week-end dernier pour les homardiers du sud de la Gaspésie, c’est ce matin à 6 heures tapantes qu'elle a été lancée pour les pêcheurs des Îles de la Madeleine, et de certaines parties du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard. Et elle s’annonce incomparable.


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En effet, la tendance de 2014 semble se poursuivre cette année. Selon La Presse, les homardiers avaient pêché plus de 28 000 tonnes de homards en 2014, soit la plus grande quantité depuis que ces données sont compilées, soit 1892.

Ce phénomène s’expliquerait par trois facteurs principaux : premièrement, les facteurs climatiques sont à l’avantage des homards : l’hiver 2016 a été spécialement pauvre en termes de tempêtes. De plus, le niveau de glace sur le Saint-Laurent a été particulièrement faible. Ces éléments sont favorables à la survie et à la croissance des larves de homard.

Deuxièmement, la population de chaboisseau à épines courtes (encore appelé crapaud de mer) aurait diminué au cours des dernières années. Il s’agit du principal prédateur du jeune homard.

Finalement, les mesures mises en place pour protéger la population de homards dans l’estuaire du Saint-Laurent semblent avoir été un succès. La taille minimale réglementaire pour la pêche du crustacé a notamment été augmentée, ce qui laisse plus de temps aux femelles pour se reproduire avant d’atterrir dans le casier d’un homardier.

Les facteurs qui ont contribué à l’augmentation de la population de homards ne sont toutefois pas nécessairement bon augure pour toutes les espèces. Selon Marc Lanteigne de Pêches et Océans Canada, les eaux plus chaudes du golfe pourraient avoir l’effet inverse sur le crabe des neiges : « [l]'espèce ne va pas disparaître, mais ce serait des zones plus concentrées et ça pourrait avoir un impact sur le recrutement sur une période de 10, 20, 30 ans. S'il y a moins de territoire, il y a moins de crabes qui peuvent se redéposer, se nourrir, donc on peut voir un impact sur le long terme », affirme-t-il, cité par La Presse.

Source : La Presse

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