Automne : la saison parfaite pour le brouillard

Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 26 septembre 2014 à 13 h 52 - Plusieurs régions du Québec connaissent des épisodes de brouillard durant l’automne. En fait, cette saison est très propice à ce phénomène, qui est aussi fréquent durant l’été des Indiens en raison du contraste de températures et de la présence d’humidité.

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Le brouillard est un nuage de bas niveau dont la base repose sur le sol. Ce nuage est appelé stratus avant qu’il ne touche terre. Il est composé de millions de fines gouttelettes d'eau en suspension.

La recette du brouillard

Durant la saison automnale et l’été des Indiens, les journées ensoleillées et peu nuageuses engendreront un contraste de la chaleur de jour, avec la fraîcheur nocturne.

Le brouillard matinal sera donc une conséquence concrète de cette variation climatique. Il faut également tenir compte de l’humidité. Le dernier ingrédient d’un brouillard parfait est le vent, qui doit être faible, ce qui favorise la suspension des gouttelettes dans l’air.

« Dans un cas typique, on voit les températures qui s’approchent du point de rosée, qui est une mesure de l’humidité. Quand les deux valeurs sont égales, on a 100% d’humidité. La période la plus propice à la formation de brouillard est de 3 heures à 9 heures. Plus on avance en automne, plus le brouillard tarde à se disperser », explique Réjean Ouimet, présentateur-spécialiste à MétéoMédia.

Le brouillard intense peut représenter un risque sur les routes. (Photo de Brigitte Simard, Québec)

Un enjeu sur les routes

Les automobilistes sont souvent les premières victimes de ce phénomène. Dans le brouillard, la visibilité est réduite à moins d'un kilomètre. Dans des conditions semblables, les risques d’accidents, voire de carambolage, sont plus élevés.

C’est pour cette raison que l’on recommande d’allumer les clignotants d’urgence lorsque la visibilité est pratiquement nulle.

Il y a aussi la brume, qui s’apparente au brouillard, à l’exception qu’elle d’une densité moindre. Dans un cas de brume, la visibilité dépasse 1 kilomètre.

Ce qui différencie la brume du brouillard est la concentration de gouttelettes d'eau : plus cette dernière est grande, plus la visibilité est réduite.

Photo : Lise Drouin, Beauceville, 25 septembre 2014