Aperçu de l’été : vos questions en rafales
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Mercredi 25 mai 2016 à 11 h 31 - Les questions ont été nombreuses sur les réseaux sociaux mardi soir lors de la diffusion de notre Aperçu de l’été. Voici quelques-unes des réponses de nos experts Réjean Ouimet et Patrick de Bellefeuille sur l’impact de la météo sur la période estivale.
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1- Est-ce qu’on devrait s’attendre à un été orageux cette année ? Question de Stéphanie Roy du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Réjean Ouimet : le mois par excellence pour les orages, c’est le mois de juillet. De là à dire que nous vivrons une catastrophe, il n’y a pas un météorologue qui est en mesure, même avec la science de nos jours, de dire que la saison sera particulièrement intense au cours de l’été qui vient. C’est certain qu’il y aura de gros orages et de fortes pluies. Mais de là à dire que ce sera une catastrophe…
2- Des vacances sur la côte est des États-Unis, un bon choix cette année? Question de Luc Bourgeois, de Montréal.
Patrick de Bellefeuille : c’est en effet une bonne décision, mais que sur la côte est américaine. La chaleur devrait également s’étirer jusqu’en Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Une chose intéressante cependant dans le fait que l’eau de l’Atlantique est plus chaude qu’à l’habitude, c’est qu’il y aura une disponibilité en chaleur. Les vacanciers pourront sûrement profiter d’une eau plus chaude sur les plages.
3-Des vacances au Québec?
Réjean Ouimet : on prévoit que la chaleur s’installera de plus en plus au cours de l’été. Donc, on mise davantage sur la deuxième moitié de l’été, particulièrement dans l’est du Québec. Selon la tendance actuelle, de la mi-juillet jusqu’à la fin d’août, ça risque d’être plus intéressant en termes de chaleur. Il pourrait y avoir quelques hésitations durant le mois de juin, voire début juillet.
4-Une saison propice aux moustiques et aux tiques?
Concernant les moustiques, le printemps plutôt sec n’a pas favorisé une éclosion massive ce printemps. Selon la tendance actuelle, l’été plus chaud et sec dans le sud du Québec devrait limiter la propagation des moustiques.
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Il faut également surveiller les tiques infectées par la maladie de Lyme. Dès que les températures atteignent 4 °C, les tiques à pattes noires cherchent à se nourrir sur des animaux. Selon les données préliminaires publiées sur le site de Santé Canada, environ 700 cas ont été rapportés en 2015 au pays. En 2014, 53 % des 125 cas déclarés provenaient du Québec, ce qui représente 63 cas.
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EN VIDÉO : APERÇU COMPLET DE L'ÉTÉ 2016 :
5-Une saison des allergies agressive cette année?
Réjean Ouimet : Concernant l’herbe à poux, avec un été qui serait potentiellement plus chaud dans le sud du Québec, on aura davantage de prolifération des plantes, notamment de l’herbe à poux. L’autre phénomène est qu’on prévoit aussi que l’été risque de s’étirer en longueur vers le mois de septembre. Historiquement, ce que ça fait, c’est que ça donne lieu à une saison du pollen plus active et qui s’étire jusqu’aux premières gelées (qui marquent la fin des allergies saisonnières).
6-Aurons-nous plus d’humidité cet été? Question de Suzie Lalonde de Laval.
Réjean Ouimet : chose certaine : l’humidité semble vouloir retarder un peu cette année, ce qui pourrait limiter un peu les journées avec un ressenti dépassant 30. À Montréal, en moyenne, on a une quarantaine de journées (avec un humidex inconfortable).
7-Les étés victimes des changements climatiques au Québec? Question de Steve Desjardins.
Patrick de Bellefeuille : c’est difficile de mettre le doigt sur une saison pour identifier l’impact des changements climatiques. Une chose est sûre, les scientifiques s’entendent là-dessus, un réchauffement planétaire de 2 °C se traduit par une hausse de 4 °C au Québec. Donc, oui, les changements climatiques au Québec, c’est à venir. À mon avis, on en voit déjà les impacts depuis le début des années 2000. Réjean Ouimet : À Montréal, si on compare il y a 100 ans avec les 30 dernières années, on a un gain de 2 °C, ce qui est quand même géant. Des journées de 30 °C, la métropole en a deux de plus qu’il y a 100 ans.
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