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Voici quelques-unes des réponses de Réjean et Patrick, avec quelques informations supplémentaires.

Aperçu de l’automne : le point de vue de nos experts

Visitez notre Guide de la saison automnale pour voir notre Aperçu de l'automne et d'autres textes connexes.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 7 septembre 2015 à 1 h 14 - Quelques minutes suivant la diffusion de l’Aperçu d’automne de MétéoMédia, Marco Parent a posé vos questions à nos experts Réjean Ouimet et Patrick de Bellefeuille. Parmi celles-ci, on a abordé de la possibilité d’avoir une journée de 30 °C en septembre ainsi qu’un été des Indiens plus tard en saison. Voici quelques-unes des réponses de Réjean et Patrick, avec quelques informations supplémentaires.


À lire également : l'Aperçu de l'automne 2015.


Des 30 °C en septembre?

Réjean : « On aura déjà la réponse au cours des prochains jours. C’est un bon signe. Pour ce qui est de septembre, par contre, 30 degrés, c’est assez exceptionnel. Au cœur de l’été, vous avez 17 % des chances d’avoir des 30 degrés dans le sud du Québec. Durant la première semaine du mois de septembre, cette probabilité tombe à 6 %. C’est rarissime de voir des 30 degrés. Si on rate notre occasion dans les deux premières semaines du mois de septembre, on peut fermer les livres! C’est arrivé une seule fois le 29 septembre 1959 ».

2015 propice à l’été des Indiens?

Patrick : « Le premier critère pour un été des Indiens est d’avoir un gel. Cela dépendra donc moment où il arrivera. Comme on le dit dans l’aperçu de l’automne, on vivra une période de chaleur assez prononcée en septembre. Si au mois d’octobre, par exemple, dès la deuxième semaine (c’est hypothétique), on a notre premier gel, à partir de là, il sera possible d’avoir les critères pour vivre un été des Indiens »

RAPPEL : L'été des Indiens est une période de beau temps qui survient après le premier gel d'automne, en octobre et en novembre. Les températures doivent être nettement au-dessus des normales pendant au moins trois jours, avec moins de 5 mm de pluie par jour.

À quand le premier gel?

Montréal est souvent la ville qui tarde à enregistrer son premier gel.

Réjean : « Tous les ans, c’est la même chose, les gels tardent à se manifester. L’année dernière, le 19 septembre, on avait des gels autour de Montréal, par contre, à l’aéroport Montréal-Trudeau (là où sont prises les données officielles des températures), le premier gel a été enregistré le 2 novembre, ce qui a éliminé l’« officialisation » de l’été des Indiens ».

RAPPEL : Statistiquement parlant, la moyenne du premier gel (de 1981 à 2010) à Montréal se situe autour du 12 octobre. À Québec, cette moyenne est devancée au 4 octobre.

EN VIDÉO: AVANT-GOÛT DE L'HIVER PROCHAIN

Pourquoi utilise-t-on le mot « extrêmes » dans l’aperçu de l’automne?

Dans notre aperçu, on prévoit un automne marqué par des extrêmes corsés et prolongés. Plusieurs aimeraient savoir ce que l’on entend par « extrêmes ».

Réjean : « Je vais vous donner un exemple. À l’automne 1946, à Sept-Îles, au mois de septembre, il fait 29 degrés, et au mois de novembre il a fait -29 degrés. Ce sont des extrêmes que l’on retrouve en automne, qui est une saison de transition. On la commence en chaleur estivale et la termine avec un froid typique de l’hiver. Ça, ce sont des extrêmes.»

Pourquoi pense-t-on cette année que cela va arriver?

Réjean : « On a eu un scénario météo tranché au cours des derniers mois. Rappelez-vous la première semaine des vacances de la construction, en Gaspésie : 6 jours de suite avec des records de froid. Plus tard, on a terminé avec des records de chaleur dans plusieurs régions du Québec en pleine canicule. C’est ce genre de scénario-là qui pourrait se reproduire au cours de l’automne. D’où notre perception que ce sera un automne marqué par des extrêmes. »

À quand les premiers flocons?

Réjean : « Au Québec, traditionnellement, je pense aux régions les plus au nord, autour de la mi-septembre, on peut voir les premiers flocons tomber. Si on descend vers le sud du Québec, il y a une règle d’or, pour la région de Montréal par exemple : les premiers flocons à la mi-octobre, les premières accumulations à la mi-novembre et les premières bordées à la mi-décembre. C’est la règle des trois MI. Cette année, selon notre baisse anticipée à la mi-octobre, nous devrions recevoir nos premiers flocons à temps. »

Quel est le rôle d’El Niño au Québec?

Patrick : « Il y a eu plusieurs études sur El Niño et ses impacts, mais il n’y en a pas qui ont été faites sur le Québec, la Nouvelle-Angleterre et la portion nord-est du continent. On ne peut donc pas arriver avec une règle qui décrit les impacts sur le Québec. Puisque nous n’avons pas d’étude, on est obligé de se fier sur les années passées où nous avons eu un El Niño et on essaie de voir les similitudes (météorologiques) de cette année (alors qu’on prévoit un El Niño fort) et les années passées, et d’en déduire à quoi on peut s’attendre chez nous. Tous les phénomènes sont différents. Une chose est certaine, El Niño sera le joueur le plus important du climat pour la saison d’automne et d’hiver. Si on se fie à ce qu’on a vu par le passé, El Niño en général lorsqu’il est très fort, nous donne, entre guillemets, un hiver plus doux, mais il a également donné lieu à la crise du verglas en 1998. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut s’attendre à la même chose, car la situation était très particulière cette année-là. »

EN VIDÉO : El Niño et « blob » : les deux incontournables de l’aperçu

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