Une série de records inquiétants et les effets se font sentir au Québec

En mars 2024, une tendance alarmante s'est poursuivie. À l'échelle planétaire, mars est le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur.


Chaleur record

Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour la planète. Mars 2024 a été plus chaud à l'échelle mondiale que n'importe quel mois de mars précédent dans l'ensemble des données. On a recensé une température de surface de l'air moyenne de 14,14 °C. C'est 0,73 °C au-dessus de la moyenne de mars 1991-2020 et 0,10 °C au-dessus du précédent record établi en mars 2016.

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10e mois consécutif

Il n'y a pas juste la température du mois qui est alarmante. Le problème est aussi qu'il s'agit du 10e mois consécutif où la température atteint un record. Cela signifie que ce n'est pas un événement isolé et que ces records poursuivent une séquence alarmante pour la Terre de façon générale.

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Tendance alarmante de la température océanique

Malgré l'affaiblissement continu du phénomène El Niño dans le Pacifique équatorial oriental, les températures marines sont aussi restées à un niveau exceptionnellement élevé. La température moyenne de surface de la mer à l'échelle mondiale pour mars a atteint 21,07 °C. Il s'agit de la valeur mensuelle la plus élevée jamais enregistrée, légèrement au-dessus des 21,06 °C enregistrés en février.

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Des effets au Québec

Cette situation se ressent aussi à l'échelle locale. Plusieurs ont pu dire que l'hiver 2023-2024 ne ressemblait guère à un hiver typiquement québécois. Pour Montréal, on parle d'anomalie de plus de 3 °C pour décembre, janvier, février et mars, ce qui est nettement au-dessus des normales. Dans l'ensemble, dans les 12 derniers mois, à Montréal et à Québec, on a vécu respectivement 8 et 7 mois au-dessus des normales contre 3 dans les normales pour les deux villes.

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Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.


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